Le Plat d’Or du Meilleur poisson braisé revient au WOURI RESTAURANT sis à Charlton.
Un restaurant style pub anglais quelque peu perdu dans les ruelles de Charlton non loin de Woolwich Ferry et convenablement baptisé le Wouri, ce fleuve dont les fruits ont donné leur nom à ce qui est aujourd’hui appelé Cameroun. Le Wouri londonien est en train de se bâtir une réputation de champion de poisson braisé.
Il est de notoriété commune que le poisson braisé est très prisé en Afrique. De Douala à Abidjan en passant par Dakar, les amoureux de ce plat succulent sont légion et les restaurants pour satisfaire les palais les plus fins ne sont pas rares. Au Cameroun, le poisson braisé, avec le Ndolé est reconnu comme un plat national. Toutefois le secret de son succès réside moins au niveau du poisson lui-même (bar, Saul, maquereau) que des ingrédients qui concourent à sa préparation notamment les différentes épices qui rentrent en ligne de compte pour composer une marinade piquante communément appelée piment. Les connaisseurs sont unanimes pour reconnaitre que les Camer sont les maitres de l’assaisonnement.

Tout cela est bien beau quand on est au pays. Mais que faut-il faire quand la nostalgie nous demande des comptes dès que nous mettons les pieds hors de nos frontières ? Violente question pour paraphraser l’artiste Nguess Bon Sens ! Car on a beau manger le fish & ships, le Yorkshire Pudding, le bacon & egg et al chez les ‘Anglishes’, mais comme dirait le poète, la bouche qui a tété n’oublie pas la saveur du lait. La réponse à cette question se trouve désormais du coté du Wouri Sports Bar Restaurant sis à Woolwich, 48 Woolwich Church Street SE18 5NN pour être plus précis.
Pas de piment à emporter
Cet établissement dirigé par Abel Nsinga, un vétéran de l’événementiel, a su recréer ce goût très africain sur les bords de la Tamise, au point de faire du poisson braisé l’une des spécialités les plus prisées de la maison. Ou trouve-t-il donc tous ces ingrédients plutôt rares sur nos marchés pour satisfaire une clientèle de plus en plus exigeante? “Je vais au Cameroun au moins une fois par mois” avoue-t-il avant de poursuivre “la satisfaction de mes clients n’a pas de prix”. Le résultat est là. Le piment du Wouri (avec une forte dose de poivre de Penja) a beau piquer, on en veut toujours davantage, tellement les saveurs sont accrocheuses. Les gens viennent de partout, soit par nostalgie, soit pour découvrir. Certains consomment sur place avec des bâtons de manioc (bobolo) ou des tranches de plantain mur frit comme au village, d’autres font du take away parfois avec une bouteille de vin de palme.
“Tu peux me faire un peu de piment à emporter Abel?” lance notre collaboratrice, un tantinet taquine, à l’endroit du boss alors que nous quittons les lieux bondés de monde par cette période festive. “No way! Si je te donne tu ne reviendras plus” réplique l’homme à la moustache, le regard malicieux derrière des lunettes aux montures dorées avant de nous tourner le dos pour pour assister un client.
Tee Isaac
A suivre
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